Le zombie était d'abord une victime (de l'envoûtement vaudou), il est ensuite devenu un prédateur (victime de sa nature).
Chez Romero, les zombies représentent le consumérisme, c'est lui qui en a fait des cannibales, dans le
jour des morts-vivants. Ils sont lents, stupides, leur force vient du nombre et de leur avance inexorable.
Autre évolution (en dehors du cannibalisme et de la pandémie), le zombie se met à galoper, comme on peut le voir dans
28 jours plus tard. J'aime beaucoup, cà met un coup de fouet au genre et surtout, ben cà fout vraiment plus les jetons quoi. Autres films où les zombies cavalent,
Dead set (autre très bon film britannique), dont l'action a la particularité de se situer au beau milieu d'un show de téléréalité. Ou encore, dans
L'armée des morts (où tous les zombies convergent au centre commercial pour
consommer).
A mon avis (et a contrario des puristes du genre) cette transformation du zombie en créature enragée (dont la vivacité dépasse enfin celle de l'huitre paraplégique) est une très bonne chose.
Apparemment, dans Dead Island, le zombie suit cette évolution darwinesque qui mène de Jean lefebvre à Hussein Bolt
Trailer de Dead set :
http://www.youtube.com/watch?v=Mt34lncHGtUTrailer de L'armée des morts :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18364181&cfilm=51739.htmlNon... pas le trailer de 28 jours plus tard, car si vous l'avez pas vu vous êtes vraiment trop nul
